C’est avec désolation que la Chambre de commerce de l’Est de Montréal (CCEM) a appris hier la fermeture des installations du géant américain Energizer, situées sur la rue Notre-Dame.
Après la fermeture d’Electrolux, de Camco et de Shell, c’est maintenant au tour d’Energizer de quitter l’est de Montréal pour se délocaliser aux États-Unis. C’est un dur coup pour le secteur manufacturier et nos travailleurs. D’ici 2017, Energizer mettra à pied 430 employés.
La directrice générale de la CCEM, Isabelle Foisy, est attristée de la situation. « Il est décevant de constater qu’une telle décision soit prise sans que nous ne puissions rien y changer. » Pour Mme Foisy, la principale préoccupation demeure le comité de reclassement des employés. « Nous sommes toutefois heureux d’entendre qu’Energizer a mis en place un programme de requalification des employés sur le marché du travail et que ces derniers seront dédommagés en fonction de leur ancienneté. »
Notons que la fermeture de l’usine est principalement liée à un exercice de rationalisation, alors que la capacité de production à Montréal n’était pas optimale. Il sera plus avantageux de faire toute la production au Delaware, à proximité de la majorité des consommateurs. Dans le cadre du Comité de développement de l’Est de Montréal (CDEM) mis en place depuis la fermeture de Shell, la CCEM poursuit ses engagements afin de prioriser les enjeux et les actions à prendre pour un Est fort, innovant et fier.