Vingt ans après avoir commencé sa carrière chez Scientific Games en tant qu’ouvrier de soutien à l’impression, Marc-André Doyon a été nommé vice-président canadien des opérations pour l’entreprise l’automne dernier. Une telle longévité n’est pas rare au sein de cette usine située au cœur du secteur industriel d’Hochelaga : nombreux sont les employés travaillant pour Scientific Games depuis plusieurs générations, contribuant ainsi à façonner un environnement de travail familial et unique au Québec. L’entreprise est un leader mondial dans le domaine des jeux, des services, de l’analyse et de la technologie pour l’industrie de la loterie.
Dans l’est de Montréal, les habitués du boulevard de l’Assomption croisent l’imposant bâtiment de Scientific Games, sans toujours savoir ce qu’il abrite. Et pourtant, l’usine de fabrication de jeux de loterie instantanés est bien établie au Québec depuis plus d’un demi-siècle. L’entreprise occupe depuis 1993 cette superficie de 11 000 mètres carrés. C’est ici que Scientific Games produit des jeux pour quatre loteries canadiennes et la Société de la loterie interprovinciale, ainsi que des loteries aux États-Unis, en France, en Hongrie, en Australie et dans d’autres pays.
Au Québec, l’entreprise a conçu et produit environ 4 500 jeux pour Loto-Québec au cours des cinq dernières décennies, dont le tout premier jeu instantané vendu par la société d’État, il y a 50 ans. Il s’agit d’une usine unique en son genre – non seulement dans l’est de Montréal, mais à travers la province –, à la fine pointe de la technologie et de la sécurité, spécialisée dans la fabrication de jeux de loterie instantanés à haute performance. Les jeux produits par l’entreprise permettent de générer des profits investis dans des programmes locaux afin de soutenir diverses initiatives, notamment en éducation, en santé, et en environnement.
À l’intérieur de l’usine, parmi les bourdonnements de l’imposante presse, se trouve Marc-André Doyon. Au cours des deux dernières décennies, ce père de deux enfants, âgé de seulement 41 ans, s’est joint à l’entreprise, et y a gravi tous les échelons jusqu’à sa plus récente nomination en tant que premier dirigeant canadien pour l’entreprise mondiale.
« Ma longévité au sein de Scientific Games s’explique par la passion que j’ai pour mon travail, la culture de l’innovation de l’entreprise et mon attachement pour les équipes avec lesquelles je travaille depuis de nombreuses années. On est tricoté serré! Il faut aussi dire que Scientific Games est un employeur de choix. Pour beaucoup de mes collègues, leurs nombreuses années de travail ici en sont la preuve », témoigne M. Doyon.
Car le cas de Marc-André Doyon n’est pas unique au sein de l’entreprise : l’ancienneté moyenne à l’installation de Montréal est de 20 ans. Les quelque 240 employés sont issus de différentes spécialisations, allant des concepteurs de jeux aux programmeurs informatiques, en passant par les technologues de fabrication et aux spécialistes de l’impression.
Richard Gratton, vice-président des services techniques, a joint le domaine de l’imprimerie spécialisée à Montréal en 1988 et a occupé plusieurs postes au fil des ans, toujours axés au niveau de la technologie, de l’automatisation et de la R&D, jusqu’à décrocher un poste de cadre supérieur en 2004. « Ce que nous produisons chez Scientific Games est unique au Québec. Mais ce qui nous distingue particulièrement, c’est notre culture d’entreprise qui met à l’avant-plan nos employés et leur bien-être, et encourage les longues et belles carrières au sein de notre compagnie », dit-il.
Cette culture, très chère à l’entreprise, s’observe également dans les liens qui unissent certains employés de Montréal : ils sont en effet plusieurs à y travailler en famille. C’est le cas de M. Alain Chayer, chef de la sécurité chez Scientific Games à Montréal, qui travaille à l’usine depuis 32 ans, et qui a même accueilli son fils Alexandre au sein de l’entreprise, lequel occupe un poste de mécanicien.
L’impact positif de Scientific Games dans le quartier où elle a pris racine est aussi d’une importance capitale pour l’entreprise. Elle a d’ailleurs été l’une des premières et des plus grandes entreprises manufacturières et technologiques à investir dans Hochelaga dans les années 1990, soutenant l’économie locale avec des emplois pour les familles du quartier. Aujourd’hui, l’usine de Montréal est l’une des cinq usines de fabrication de classe mondiale de Scientific Games et la deuxième en importance en Amérique du Nord.
« C’est une fierté immense pour l’entreprise quand on pense que ce sont les familles de Scientific Games qui ont contribué à une partie de la grande histoire du Québec, en imprimant le tout premier jeu instantané de Loto-Québec. Et quand on accueille dans l’équipe le fils ou la fille d’un collègue, qu’on a souvent eu la chance de voir grandir, on se sent vraiment comme dans une grande famille », a partagé Marc-André Doyon.
En veillant d’abord et avant tout à la sécurité de ses employés durant la pandémie mondiale, M. Doyon a démontré sa capacité à guider l’usine Scientific Games de Montréal et ses travailleurs au cours de la dernière année. Il a hâte de revenir à ce qui sera une « nouvelle normale » dans le futur, alors que Scientific Games continue d’appuyer Loto-Québec dans sa mission de soutenir divers programmes essentiels pour la communauté locale et les habitants d’Hochelaga!
Ça se passe dans l’Est est une initiative propulsée par la CCEM avec pour objectif de mettre de l’avant une image économique renouvelée de l’est de Montréal et de promouvoir ses atouts, en plus de contribuer à la diversification de zones commerçantes du territoire. #çasepassedanslest