Des initiatives ingénieuses pour dynamiser les locaux vacants

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Il y aurait plus de 900 bâtiments vacants à Montréal. Certains le sont depuis plusieurs années, alors que d’autres viennent tout juste de rejoindre les rangs des orphelins. C’est sans compter les dizaines d’espaces commerciaux qui affichent À louer sur les grandes artères.

Cet enjeu perdure depuis des décennies, laissant les rues de la métropole parsemées de façades délabrées, de graffitis et de vitrines vandalisées faisant perdre de la valeur aux quartiers. Aujourd’hui, la période moyenne d’inoccupation d’un immeuble architectural s’élèverait à 18 ans et à plusieurs millions de dollars dépensés en entretien, alors qu’il ne profite à personne.

Heureusement, une lueur semble s’installer au bout du tunnel, alors que des initiatives voient le jour pour revitaliser des artères commerciales et des édifices patrimoniaux en manque d’amour.

Quartier en art
Si on ne peut augmenter le taux d’occupation des locaux vacants de l’Est, on peut assurément améliorer leur apparence. C’est ce qu’a tenté de faire le projet Quartier en Art, propulsé par l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, en exposant des œuvres provenant d’artistes du quartier dans les vitrines des commerces à louer, sur les rues Ste-Catherine Est et Ontario Est. Une initiative fantastique qui permet de faire connaître des artistes du coin, tout en embellissant la devanture d’anciennes boutiques. Un service qui offre des lieux d’exposition gratuits aux artisans et qui donne l’impression aux passants d’assister à un vernissage à ciel ouvert. Découvrez la liste des exposants, ici. 

Entremise
Du côté des bâtiments patrimoniaux et des locaux vacants de toutes sortes, c’est l’organisme à but non lucratif Entremise qui propose une solution adaptée. Vouée à faciliter les usages transitoires et temporaires des bâtiments vacants, l’entreprise procure des espaces à prix modiques à des projets d’entrepreneuriat écologiques, culturels ou sociaux, qui offrent des retombées importantes. En utilisant des bâtisses déjà existantes, le volet écologique prend de l’importance et le patrimoine bâti peut être préservé. Plusieurs projets sont à venir pour l’organisme qui ne cesse de voir croître la liste des espaces abandonnés.

Les nouveaux modèles de différentes grandes villes américaines commencent également à inspirer notre métropole, ce qui pourrait changer la suite des choses pour nos locaux vacants. En attendant, profitons de ces projets qui rendent, au premier coup d’œil, nos artères plus vivantes.

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